Le Secrétaire Général du Conseil mondial pour le rapprochement des écoles islamiques, l'ayatollah Araki a déclaré que la décision de Donald Trump ouvre effectivement la voie à l'anéantissement du régime d'occupation.
Il a dit que la décision injustifiée a commencé une nouvelle Intifada du peuple palestinien, soutenue par tous les musulmans dans le monde.
Le dignitaire religieux a ajouté que la décision était si mal avisée que même les alliés régionaux de Trump qui sont les principaux instigateurs des crises dans la région Asie de l'Ouest ont réagi et ont refusé de le soutenir.
Il a continué à critiquer le double poids américain envers la question de la Palestine, disant que Washington n'a pas une bonne compréhension des réalités du Moyen-Orient.
Trump a déclaré officiellement la ville de Qods comme capitale d'Israël, en dépit des avertissements de partout dans le monde que la mesure risque de déclencher une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient.
Dans un discours prononcé à la Maison Blanche le 6 Décembre, Trump a déclaré que son administration allait également commencer un processus de longues années de déplacement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv vers la ville sainte.
Les dirigeants palestiniens avaient auparavant averti que cette mesure menacerait une solution à deux Etats.
Le 21 Décembre, plus de 100 pays ont défié Trump et voté en faveur d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies demandant aux États-Unis de retirer sa décision.
Israël a occupé Qods au cours de la guerre de 1967 au Moyen-Orient. Il a annexé la zone en 1980 et la considère comme son domaine exclusif. En vertu du droit international, la zone est considérée comme un territoire occupé.