En 2000, il vient avec Mostafa Ghalvash pour la première fois en Iran, pour des réunions coraniques dans différentes villes.
« J’ai appris le Coran à la mosquée de Tanta, et j’accompagnais mon père dans les réunions coraniques. J’ai abandonné le professorat pour me consacrer à la lecture coranique à la radio où je côtoyais de grands lecteurs comme Mostafa Ismail, Abdul basset et Mohammad Abdul Aziz Hasân. Mon maitre et mon modèle était le cheikh Mahmud Ali Banâ, que j’aimais beaucoup et qui lisait le Coran à la mosquée de Tanta. Ma première lecture en direct, était à la mosquée Imam Hossein du Caire, en 1976. J’ai des relations très amicales avec les lecteurs et les gens de Menufeya qui m’invitent régulièrement. Je suis venu 15 fois en Iran et j’ai beaucoup apprécié le caractère des Iraniens et leur respect pour les idées des autres. Le surnom de « lecteur céleste » qu’on m’a donné ou de « premier lecteur égyptien » ne me plait pas du tout. Je conseille aux jeunes lecteurs de s’éloigner des styles musicaux et de respecter les règles de lecture arabe, de mettre leur voix au service du Coran et de ne pas utiliser le Coran pour exhiber leur voix », a-t-il dit.