Ces écoles avaient été créées à l’époque des Omeyyades pour l’enseignement du Coran et des hadiths aux enfants.
Des écoles existaient en Égypte avant l’islam qui devinrent des écoles islamiques, installées au sein des mosquées, qui formèrent de grands penseurs et écrivains comme Rifa'a al-Tahtawi, Ahmed Chawqi, Ibrahim Nagi, Taha Hussein, Ahmad Shafigh Kamel, et Abdel Rahman el-Abnudi, et des militants politiques comme Mohammad Farid et Saad Zaghloul.
Ces écoles eurent aussi un grand rôle dans la formation de lecteurs coraniques de haut niveau, comme le cheikh Abdoul Basset et le cheikh Mohammad Raf’at.
Ces écoles furent aussi le sujet de nombreux films égyptiens mais certains films ne donnèrent pas une bonne image de ces écoles, présentant leurs professeurs comme de vieux hommes cupides et impolis, alors qu’en vérité ils étaient des gens bons et religieux comme le cheikh Abou Abdullah al Tavedi qui distribuait aux enfants pauvres l’argent que les familles riches lui donnaient.
Le cheikh Mes’ravi, le « maitre des lecteurs égyptiens », a déclaré à ce sujet, que l’influence de ces centres avait diminué à cause de l’indifférence d’Al Azhar et du centre des Oqafs, que les familles accordaient moins d’importance à la mémorisation coranique et que le gouvernement au lieu de soutenir ces centres, augmentait les subventions aux crèches et aux maternelles, et qu’il fallait pour que l’Égypte retrouve son influence culturelle et littéraire, renfoncer ces centres et même en créer de nouveaux.