Plainte contre le quotidien saoudien ayant insulté un dignitaire religieux de Najaf

7:02 - July 05, 2020
Code de l'info: 3473346
Téhéran(IQNA)-L'Association des avocats de Najaf en Irak déposera une plainte contre un quotidien saoudien pour la publication d'une caricature offensante du grand ayatollah Ali al-Sistani, référence chiite.
Selon le site d'information almaalomah, Ali al Shaybani, chef de l'association, a condamné la caricature insultante et déclaré qu'un comité des avocats de l'association avait été formé pour poursuivre en justice le journal.
 
Plus tôt, Hadi al-Ameri, secrétaire général de l'Organisation Badr, qui dirige l'Alliance Fatah au Parlement irakien, a déclaré dans un communiqué que le régime de Riyad avait une nouvelle fois insulté l'autorité religieuse et franchi les lignes rouges par un dessin animé blasphématoire. au quotidien saoudien Asharq al-Awsat, basé à Londres.
 
L'image sous-estime les sentiments de millions de chiites, sunnites et chrétiens irakiens qui sont conscients du rôle de l'ayatollah Sistani dans la préservation de la souveraineté nationale du pays contre le groupe terroriste Daesh, a déclaré Ameri, selon la chaîne de télévision al-Sumaria.
 
Il a noté que la caricature montre l’intention du régime saoudien de poursuivre ses stratagèmes suspects et ses hostilités contre tous ceux qui cherchent à maintenir l’unité iraquienne.
 
Dans un article sur son compte Twitter, Nasr al-Shammari, porte-parole du groupe Harakat Hezbollah al-Nujaba, a souligné que la position anti-chiite adoptée par l'Arabie saoudite, les États-Unis et Israël n'est pas étrange.
 
Les Saoudiens sont ceux qui ont injustement versé le sang des musulmans, a-t-il écrit, ajoutant que l'insulte envers le religieux irakien prouve le sentiment amer de Riyad après l'échec de ses complots, par les mesures sages et fermes de l'autorité religieuse.
 
Ali al-Asadi, président du conseil politique de Nujaba, a souligné que la principale raison derrière la caricature offensante était la fatwa de l'ayatollah Sistani qui a conduit à la création des Unités de mobilisation populaire ou Hashd al-Cha’abi.
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