Le scénario d’un futur film d’un réalisateur néo-zélandais, qui vante la position de la Première ministre Jacinda Ardern après la fusillade dans deux mosquées de Christchurch en mars 2019, a suscité le mécontentement de certains experts et de la communauté musulmane en Nouvelle-Zélande, relate le Hollywood Reporter.
L’action du long-métrage se déroule dans les jours qui suivent l’attaque d’un suprémaciste blanc contre les mosquées de Christchurch. Son personnage central n’est pas un survivant ou l’assaillant, mais Jacinda Ardern, dont le rôle serait confié à l’australienne Rose Byrne.
Le film montre comment elle a contribué à la consolidation du peuple en publiant un message de compassion et d'unité, et ses efforts visant à interdire les fusils d'assaut, précise le Hollywood Reporter. Le film a comme titre They Are Us («Ils sont nous»), une phrase prononcée par Mme Ardern dans un discours de l’époque.
Un hashtag spécial lancé en ligne
Les critiques du film estiment que l’accent mis sur les activités de la chef du gouvernement fait oublier l'expérience des musulmans toujours aux prises avec les conséquences du massacre. Des survivants, des musulmans et plusieurs personnalités politiques et publiques ont réagi au projet en rendant populaire le hashtag #TheyAreUsShutdown («Fermez le projet They Are Us») sur les réseaux sociaux.
«Oui, à propos, c’est du suprémacisme blanc», a notamment indiqué sur Twitter Golriz Ghahraman, députée du Parti vert au parlement néo-zélandais.
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