Mnifestation contre l'islamophobie à Lyon
Dès 15 heures, ils étaient une centaine à manifester devant l'Hôtel de Ville, place de la Comédien, à Lyon (Ier), à l'appel de l'Association Salam, le Mouvement pour une solidarité internationale (MSI) et la Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI). Cette manifestation avait pour but de protester contre différents actes racistes et islamophobes survenus dans la métropole, ces dernières semaines. Parmi lesquels, les incendies volontaires de deux mosquées dans l'agglomération lyonnaise, ainsi que les menaces de morts et insultes reçues par le maire de Givors, en août.
Interrogé par BFM Lyon, Abdelaziz Chaambi, le président du CRI de Lyon, déplore "un climat délétère" dans l'agglomération. "On ne peut plus supporter cette situation surtout à Lyon où (...) des identitaires, des nationalistes et des petits nazillons qui se permettent d'agir de manière impunie", a-t-il indiqué. "Il faut que des décisions sérieuses soient prises au niveau des politiques."
"Tout le monde les connaît. On connaît leur nom et leur blase (sic) et pourtant la police ne les arrête pas et la justice ne les poursuit pas", dénonce Abdelaziz Chaambi, président de la CRI à Lyon.
Un précédent rassemblement à Lyon
De son côté, Abdelaziz Boumedienne, président du MSI, dénonce auprès du journal Le Progrès une "complaisance de l'État et une complicité des médias", faisant allusion aux interventions d'Éric Zemmour et au dernier numéro de Valeurs Actuelles. Il conclut en précisant qu'il continuera à se battre "pour que l'islamophobie soit reconnue comme un délit au même titre que l'antisémitisme ou l'antichristianisme".
Une centaine de personnes composé de citoyens et d'élus de Lyon, Vaulx-en-Velin et Vénissieux s'étaient déjà réunis à Lyon le 14 août dernier à la suite de l'incendie de la mosquée Essalem. Cet incendie intervenait seulement six jours après celui perpétré à la mosquée Omar de Bron.
